Autopartage et covoiturage : quelles différences ?
L’autopartage et le covoiturage ont un point commun : ils permettent de se déplacer autrement, en limitant l’usage individuel de la voiture.
Deux solutions concrètes pour réduire le trafic, les émissions de CO₂ et la dépendance à la voiture personnelle.
Mais attention, ces deux pratiques ne répondent pas aux mêmes besoins !
Le covoiturage : un trajet, plusieurs passagers
Le covoiturage, c’est voyager à plusieurs dans une même voiture. Le principe est simple : un conducteur propose des places dans son véhicule pour un trajet donné et les passagers partagent les frais. Résultat : moins de voitures sur les routes, moins de CO₂ dans l’air… et moins de dépenses pour chacun.
Ce mode de déplacement est idéal pour les trajets réguliers (comme le domicile-travail) ou ponctuels (un aller-retour vers une autre ville). On optimise les déplacements en remplissant les voitures plutôt qu’en les multipliant.
Cette solution séduit d’ailleurs de plus en plus : chaque jour, près de 900 000 trajets sont réalisés en covoiturage en France, selon l’Observatoire national du covoiturage quotidien (Ministère de la Transition écologique). Et ce n’est qu’un début : l’objectif national vise les 3 millions de trajets par jour d’ici 2027. À la clé, une réduction de 4,5 millions de tonnes de CO₂ par an.
Mais le covoiturage, ce n’est pas seulement une pratique écologique. C’est aussi un vrai levier économique. Un salarié qui habite à 30 km de son travail peut économiser jusqu’à 2 000 € par an en partageant ses trajets. Partout en France, les collectivités s’engagent pour faciliter cette pratique. Plus de 8 500 aires de covoiturage sont aujourd’hui disponibles. Des voies réservées aux voitures partagées ont été mises en place à Paris, Lyon ou Strasbourg, et de nombreuses lignes de covoiturage voient le jour dans les métropoles et les territoires ruraux.
L’autopartage : une voiture, plusieurs conducteurs
L’autopartage, c’est l’idée de partager un véhicule mais chacun à son tour. Le principe est simple : on réserve une voiture pour une heure, une journée ou un week-end, on l’utilise seul ou à plusieurs, puis on la restitue pour qu’un autre usager puisse en profiter.
Pas besoin d’acheter le véhicule, de s’occuper de l’assurance ou de l’entretien : tout est compris. On paie uniquement pour ce qu’on utilise, sans frais cachés. Une solution pratique, économique et responsable.
Citiz propose ce service dans plus de 1 700 stations et 260 villes en France. Et les bénéfices vont bien au-delà de l’usage individuel : chaque voiture partagée remplace entre 5 et 8 voitures personnelles, selon l’Ademe. C’est autant de places libérées en ville et de voitures en moins à produire, à entretenir, à garer.
Autre avantage : l’autopartage complète parfaitement les transports du quotidien. On se déplace à pied, à vélo, en tram ou en train… et on prend une voiture partagée quand il le faut.

Des solutions complémentaires pour bouger autrement
Autopartage et covoiturage ne s’opposent pas. Bien au contraire : ils se complètent. Besoin d’un véhicule pour faire des courses, partir en week-end ou déménager ? L’autopartage est idéal. Envie de partager un trajet quotidien ou un départ en vacances ? Le covoiturage est tout indiqué.
En combinant les deux, on réduit le nombre de voitures sur les routes, on libère de l’espace en ville et on adopte une mobilité plus sobre. Une manière concrète de faire sa part pour la planète, tout en simplifiant son quotidien.
Et le mieux ? On peut aussi covoiturer avec une voiture partagée Citiz.