Acheter une voiture, c’est souvent un réflexe. Mais c’est aussi un engagement lourd, coûteux, parfois peu adapté à nos besoins réels.

Aujourd’hui, d’autres options existent pour se déplacer simplement, sans subir les contraintes de la propriété.

Acheter une voiture : un vrai budget

Acheter sa voiture reste un réflexe bien ancré. C’est rassurant, pratique, synonyme de liberté. Beaucoup y voient un marqueur social, un outil d’autonomie ou simplement une habitude héritée. On achète “au cas où”, sans toujours se demander si c’est vraiment utile au quotidien.

Mais ce choix, souvent fait par automatisme, pèse lourd sur le budget.

Au prix d’achat, près de 37 000 € en moyenne pour une voiture neuve, près de 21 000 € pour une voiture d’occasion, s’ajoutent de nombreuses dépenses : carburant, entretien, assurance, parking, taxes… Résultat : une Clio essence revient à 7 029 € par an pour moins de 9 000 km parcourus, selon l’Automobile Club Association. Une 308 diesel grimpe à 9 832 € pour environ 16 000 km.

Et encore, ce calcul ne prend pas en compte l’incertitude qui pèse sur l’avenir de l’automobile : quelle motorisation choisir ? Thermique, hybride, électrique ? Quel impact du malus écologique ou du malus au poids ? Sans parler de la revente, souvent incertaine, et des restrictions de circulation dans les zones à faibles émissions.

Louer : souplesse ou fausse bonne idée ?

D’autres solutions existent, comme la location longue durée (LLD) ou avec option d’achat (LOA). Elles permettent de rouler dans une voiture neuve contre un loyer mensuel. Mais les contrats sont souvent engageants : 3 à 5 ans, kilométrage limité, apport demandé, frais en cas de dépassement ou de restitution abîmée. Et à la fin, on n’est pas toujours propriétaire.

La location classique, à la journée ou à la semaine, reste une bonne solution pour les besoins ponctuels : partir en vacances, transporter du matériel ou lors de déplacements ponctuels. Elle offre un vrai choix de véhicules adaptés à chaque situation, de l’utilitaire au monospace, de la petite citadine au cabriolet. Mais elle impose souvent des démarches, de respecter les horaires d’ouverture de l’agence, un dépôt de garantie et des frais fixes qui pèsent pour un simple aller-retour en ville.

Autrement dit : louer peut être pratique… si c’est bien choisi. Mais ce n’est pas toujours la solution la plus simple ou la plus économique pour les besoins du quotidien.

L’autopartage : une autre manière d’avoir une voiture

L’autopartage propose une autre manière d’utiliser une voiture : on ne la possède plus, on la partage et on y accède quand on en a besoin. C’est une formule plus souple que la location classique, sans engagement comme dans un leasing. En plus, on choisit le véhicule selon ses besoins : petite citadine pour aller en ville, monospace pour partir en famille, utilitaire pour un déménagement.

Avec l’autopartage Citiz, le prix que vous payez est calculé précisément selon la durée d’utilisation et la distance que vous parcourez. Et tout est compris dans le prix : assurance, entretien et même le carburant !

Financièrement, l’autopartage Citiz devient intéressant si vous roulez moins de 10 000 km par an et si vous n’utilisez pas une voiture tous les jours. Vous évitez ainsi les frais fixes d’un véhicule personnel ou loué à long terme, tout en gardant la possibilité d’y accéder facilement, quand c’est utile.

Et en prime, Citiz vous facilite la vie : emplacement réservé à la station, flotte suivie et entretenue par des pros, nettoyage deux fois par mois, etc.

C’est une solution intermédiaire, entre la possession permanente et la location ponctuelle, adaptée à un usage raisonné de la voiture.

Au final, est-il préférable d’acheter ou de louer une voiture ?

Il n’y a pas de réponse toute faite. Tout dépend de vos besoins réels, de vos habitudes de déplacement, et de ce que vous attendez d’un véhicule.

Posez-vous simplement ces quelques questions : combien de fois par mois utilisez-vous vraiment une voiture ? Combien de kilomètres parcourez-vous chaque année ? Et, pour chaque trajet, pourriez-vous le faire autrement ?

Si vous répondez « de temps en temps » et « moins de 10 000 kilomètres », l’autopartage peut être la solution idéale. Il vous permet de vous déplacer en toute liberté, sans les contraintes de la propriété, et en complétant facilement avec le vélo, les transports en commun ou la marche.